Journée internationale de la femme 2014 : La JOCI demande une participation égale et l’élimination de la discrimination basée sur le genre

« Une vie digne pour les femmes est un progrès pour tous »

 Il est dit que lorsque les jeunes femmes bénéficient d’une égalité d’accès à la formation et à l’éducation et d’une égalité des chances, et lorsqu’elles participent pleinement à la prise de décisions dans le domaine économique, elles sont un moteur essentiel de la lutte contre la pauvreté. Les jeunes femmes jouissant de droits égaux sont plus instruites, ont une meilleure santé et accèdent plus facilement à la terre, à l’emploi et aux ressources financières.

Les discriminations et le décrochage scolaire dû à une grossesse précoce empêchent les femmes de progresser librement dans tous les domaines de leur vie. Par contre, lorsque leur capacité de gagner leur vie s’accroît, les revenus du ménage augmentent. En renforçant le contrôle des femmes sur les décisions prises au sein de la famille, l’égalité des genres se traduit aussi en de meilleures perspectives et un mieux-être pour les enfants, réduisant la pauvreté au profit des générations futures.

Sofia, de Lviv en Ukraine, a expliqué qu’elle n’avait pas trouvé de travail après ses études de sociologie et elle vit aujourd’hui dans l’incertitude. « Mon appartement est vide. Je n’ai même pas assez d’argent pour de simples biens de consommation comme des chaussures ou un jean. »

« Je m’appelle Jenny Fedencks, j’ai 18 ans. Je vis à Otjimuse, en Namibie. J’ai abandonné l’école en raison de problèmes dans ma famille. Je fais du baby-sitting pour mon frère, je m’occupe de son bébé. Chaque mois, il me donne de l’argent de poche. Avant ça, je sortais en boîte avec des amis. Mais ensuite, on m’a présenté la JOC, j’ai arrêté d’aller en boîte et j’ai mis fin à la vie inutile que je menais. Aujourd’hui, je peux gagner un peu d’argent pour moi. Grâce à la JOC. »

Dans l’ensemble, les jeunes femmes sont traditionnellement exclues de la société ou considérées comme étant inférieures et leur contribution n’est pas prise en compte. Aux quatre coins du monde, les femmes se heurtent à de grandes inégalités liées au genre dans leurs familles, la société, les usines, les bureaux, les syndicats et les Églises. Sur leur lieu de travail, elles risquent bien davantage que les hommes d’avoir des emplois caractérisés par de bas salaires, une insécurité et une absence de droits élémentaires. Elles passent toujours au second plan par rapport à leurs homologues masculins, dans tous les domaines. Elles sont également harcelées sexuellement partout (à la maison, au travail et dans la société). Par exemple, certains directeurs et agents de recrutement exigent d’avoir des rapports sexuels en échange d’un emploi ou pour pouvoir garder leur emploi.

Journée internationale de la femme 2018: les militantes de la JOCI disent NON à la discrimination

 

Plus de cent ans après la première célébration de la Journée internationale de la femme, l’heure est venue de passer en revue les développements et avancées, de réfléchir à un souffle nouveau, d’agir pour le changement et de proposer des alternatives. C’est également le moment de célébrer le courageux engagement qu’ont pris de simples femmes dans notre vie, au sein du mouvement et dans la société, jouant un rôle de protagonistes dans l’histoire du mouvement et au sein de leurs communautés.

« ‘J’ai 25 ans, je vis en Egypte et je suis une femme.’ Dire cela, c’est sous-entendre que la vie est difficile. Je vis dans un pays où les hommes dominent les femmes. En tant que femme, je suis souvent harcelée sexuellement et je suis considérée comme un objet sexuel. Je suis discriminée en tant que femme célibataire de 25 ans qui vit dans un pays où la plupart des filles se marient à 18 ans. Mes problèmes ne sont pas à dissocier de ceux de notre société où il existe un énorme fossé entre les riches et les pauvres, où les emplois sont de plus en plus précaires, où les tensions et les conflits sont nombreux, et où les femmes sont fortement affectées. » - Basma