La Jeunesse Ouvrière Chrétienne fait entendre sa voix lors de la Journée internationale de la femme et au-delà !

8 mars 2019

Il y a 109 ans, la Deuxième Conférence internationale des femmes a eu lieu à Copenhague, la revendication du suffrage universel pour toute les femmes a été réitérée et, sur proposition de Clara Zetkin, le 8 Mars a été proclamé Journée internationale de la femme. A la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, le mouvement ouvrier avait adopté une position patriarcale traditionnelle par rapport à l’égalité et aux revendications des femmes. Ce n’est qu’au milieu du 19e siècle que les mouvements de femmes se sont renforcés, avec le combat pour le suffrage des femmes et l’égalité, et la dénonciation de l’oppression sociale, familiale et au travail.

Je suis une jeune Nicaraguayenne de 28 ans. Je n’ai pas d’enfants et je vis chez mes parents. Actuellement je suis employée dans une usine textile de la zone franche Hansae au Nicaragua. J’y ai une tâche d’opératrice depuis un an. Je travaille de 7 heures du matin à 17 heures, avec une pause d’une demi-heure à midi.

Au Nicaragua, la violence basée sur le genre est une réalité quotidienne. Le nombre de féminicides est en augmentation. «On nous tue chez nous ». On nous éduque pour assumer un rôle de domestique. Nous assumons les responsabilités que la société nous impose culturellement parce que nous sommes femmes : cuisiner, faire la lessive, élever les enfants, nettoyer etc. Chaque jour, sur le trajet de ma maison au travail, je subis du harcèlement sexuel en rue. Pour la société, cette pratique est devenue normale et vue comme inoffensive. Pourtant, il s’agit également d’une forme de violence fondée sur le genre et, en marchant parmi les gens, je la ressens comme du harcèlement.

Communiqué de la JOC Internationale à propos de la situation politique au Venezuela

La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI), mouvement d’éducation par l’action de jeunes travailleurs, présent dans plus de 40 pays à travers le monde, veut exprimer ce qui suit face à la difficile situation sociale, politique et économique que vit le peuple frère du Venezuela, en particulier la classe ouvrière.

1.    Nous voulons manifester notre soutien et notre solidarité sans réserve à tous les mouvements sociaux du Venezuela qui appellent à renforcer le dialogue, unique mécanisme pour résoudre les problèmes internes dans le cadre des pouvoirs démocratiques établis par la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela et le droit international, pour rendre plus dignes les conditions de vie et de travail de la population.

2.    Nous rejetons l’ingérence internationale, les sanctions unilatérales et le gel des avoirs à l’étranger imposés en dehors du cadre du droit international contre la République bolivarienne du Venezuela, lesquels affectent la population vénézuélienne et portent préjudice aux politiques de protection sociale de la jeunesse travailleuse et de la société dans son ensemble.

La JOCI en Allemagne pour un symposium sur la numérisation de la planète

Façonner activement la numérisation à travers le monde

C’est en collaboration avec le KAB (mouvement national du MMTC), le Weltnotwerk et KönzgenHaus qu’a été organisé à Cologne/Haltern, en décembre 2018, un symposium de deux jours intitulé « Le numérique à l’échelle mondiale : risques et opportunités pour le travail dans le futur ». La numérisation de la planète – dans le monde du travail et dans la vie quotidienne – peut-elle mettre fin à l’extrême pauvreté, aux inégalités et à l’injustice et donner lieu à une inversion des tendances sur le plan écologique ?

La numérisation engloutit les ressources et est une bombe à retardement écologique

« La numérisation ne réduit pas notre empreinte écologique ; au contraire, à elle seule, l’introduction de la conduite automobile autonome multiplierait la demande énergétique de façon extraordinaire en raison de l’augmentation extrême des flux de données », a souligné Sven Hilbig, chargé du commerce mondial à l’agence de développement Brot für die Welt. « La batterie d’une voiture électrique contient 10 000 fois plus de lithium que celle d’un téléphone portable. La hausse de la demande des matières premières provenant d’Afrique et d’Amérique du Sud est donc un sérieux problème pour la durabilité sociale et écologique dans l’hémisphère sud. Le commerce numérique, comme ici avec les matières premières, menace également de restreindre le développement des pays émergents ; les chaînes d’approvisionnement numérique augmentent la valeur ajoutée des entreprises et plateformes opérant au niveau mondial. »