Journée internationale de la femme : La JOCI réclame la fin de la discrimination de genre

Nous sommes aujourd’hui le 8 mars, Journée internationale de la femme. Cette journée nous rappelle la longue tradition de lutte menée jusqu’à aujourd’hui en faveur des droits de la femme. Elle nous rappelle plus particulièrement le combat pour le droit de vote des femmes, l’une des revendications formulées dans plusieurs pays au cours de l’évolution historique de cette journée spéciale qui allait devenir un symbole collectif international.

« Je suis née dans une communauté indigène du Guatemala et mes parents ont été forcés de migrer à la capitale. J’ai dû commencer à travailler à l’âge de 14 ans pour payer mes études. Je travaille depuis deux ans à Coransa, une maquila textile (qui a changé de nom pour s’appeler Denimatrix), dans la section blanchisserie où mon objectif de production est de 2500 pantalons à réviser pour m’assurer qu’ils ne présentent pas de défaut. Grâce au processus continu d’éducation et d’action de la JOC du Guatemala, nous avons vu que le niveau d’exploitation était élevé et que les droits des travailleurs étaient bafoués ; ils ont de longs horaires de travail et leurs heures supplémentaires ne sont pas payées. Lorsque j’ai commencé à travailler, la firme comptait 3200 travailleurs, elle n’en compte aujourd’hui que 1800. Elle a licencié en masse. – Nadia (JOC du Guatemala)

 « Je travaille comme chef d’équipe dans une entreprise de construction. Je suis la seule femme chef d’équipe dans cette société. J’aimerais avoir des enfants dans quelque temps. Vu que le bien-être de l’entreprise est important pour moi, j’ai parlé à mon supérieur pour l’informer de mes projets. Sans poser de questions sur la façon dont je pensais combiner ma vie de famille et mon travail, il m’a remplacée par un homme et m’a rétrogradée du jour au lendemain. J’ai découvert que tous les autres chefs d’équipe – masculins – gagnaient plus que moi. » - Juliana (JOC d’Allemagne)

Le Père Reginaldo Andrietta, ancien aumônier de la JOC Internationale, nommé évêque par le Pape François

Une reconnaissance de son cheminement aux côtés de la jeunesse ouvrière

 

Le Pape François a nommé le Père José Reginaldo Andrietta évêque de Jales, dans l’Etat de Sao Paulo au Brésil. Cette nomination a été annoncée le mercredi 21 octobre et la cérémonie d'ordination a eu lieu le dimanche 27 décembre en la Cathédrale Saint-Antoine de Padoue à Americana, Brésil.

Reginaldo Andrietta est né à Pirassununga (SP) en 1957 et a été ordonné prêtre en 1983. Il a connu la JOC à l’époque où il était au séminaire et a depuis lors consacré sa vie à la jeunesse travailleuse. Il a été aumônier de la JOC du Brésil dans les années 1980, de la JOC des Amériques de 1991 à 1995, et de la JOC Internationale de 2000 à 2006.

Il a obtenu un master en catéchèse à l’Institut international Lumen Vitae à Bruxelles et une licence en théologie pastorale à la Katholieke Universiteit Leuven.

Il a lancé le processus d’extension de la JOC en Argentine et aux Etats-Unis. Il est actuellement responsable de la Paroisse San Judas Tadeo à Americana (Sao Paulo), ville où il œuvre pour établir la JOC.

Décès de Roméo Maione, premier président élu de la JOC Internationale

Romeo Maione passed awayRomeo Maione, premier président élu de la JOC Internationale, est décédé des suites d’une longue maladie le 12 mai 2015 à l’âge de 90 ans.

C’est alors qu’il est travailleur industriel à Montréal que Romeo rejoint un groupe JOC organisé par le Père Wilfred Dore CSB. Cette décision transformera sa vie.

Il devient rapidement responsable national et président national de la JOC du Canada.

Compte tenu de ses capacités et de sa maîtrise de la langue italienne, la JOCI le recrute en 1956 pour organiser le Pèlerinage international à Rome qui va rassembler 32 000 jeunes travailleurs de tous les continents habités, une performance incroyable à une époque où les voyages en jet n’existent pas encore.

Un jeune homme intéressant et un chrétien fervent

Romeo est ensuite élu président international de la JOCI au Premier Conseil Mondial en septembre 1957.

« Maione était un jeune homme intéressant, un grand gars à l’apparence rude qui était à la fois président international de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne et l’un des chrétiens les plus fervents et les plus sympathiques que j’ai eu le plaisir de rencontrer », a écrit John C. Cort. « Élevé par des parents italiens à Montréal, il parlait aussi bien l’anglais que le français, en plus de l’italien, résolvant ainsi le problème de la traduction simultanée. »