16 journées d’action contre la violence basée sur le genre

25 novembre - 10 décembre

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) encourage tous les mouvements nationaux de la JOC à travers le monde à mener et à participer à toute action visant à mettre un terme à la violence faite aux femmes.

L’action commence chaque année le 25 novembre pour se terminer le 10 décembre, Journée internationale des droits humains.

Au cours de ces 16 journées d’action contre la violence fondée sur le genre, la JOCI encourage tous les mouvements nationaux aux quatre coins du monde à appeler à l’élimination de toutes les formes de violence faite aux femmes.

La JOC célèbre le Premier Mai 2014 à travers le monde

Les jeunes travailleurs réclament un travail juste et une vie digne!

 Comme c’est toujours le cas le Premier Mai, tous les militants, les responsables et les sympathisants de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne ont célébré le Premier Mai 2014 à travers le monde en participant à une série d’événements.

Le Premier Mai est un moment important et historique pour le mouvement jociste partout dans le monde pour revendiquer les droits de tous les jeunes travailleurs et leurs familles, notamment un salaire décent, un emploi, une protection sociale, la sécurité de l’emploi, la liberté d’association, l’égalité entre les genres, ainsi que d’autres droits fondamentaux.

L’élimination de la violence à l’égard des femmes : Une priorité pour la JOCI

La violence contre les femmes ne se limite pas à un pays ou un continent, elle traverse les frontières et les océans

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre, est l’occasion de parcourir les statistiques des institutions internationales. Elles font froid dans le dos. Selon les données de la Banque mondiale, « le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis ». Les chiffres de l’ONU montrent qu’en moyenne, « au moins une femme sur trois dans le monde est battue, victime de violence sexuelle ou autrement maltraitée au cours de sa vie » et que dans les zones de conflits armés, des centaines de milliers de femmes sont violées.

La violence à l’égard des femmes ne se limite pas à un pays ou à un continent, elle traverse les frontières et les océans. Elle ne se limite pas à une culture, à une classe sociale, elle touche toutes les cultures et toutes les couches de la société. Elle n’est pas seulement physique, elle est aussi morale. Selon l’ONU, « les raisons profondes de la violence à l'égard des femmes résident dans l'inégalité historique de pouvoir dans les relations entre les hommes et les femmes et dans la discrimination persistante à l'égard des femmes ». La JOCI en a pleinement conscience et l’égalité entre les hommes et les femmes est précisément l’un des axes principaux de sa campagne internationale en faveur d’un travail décent et d’une vie digne pour tous les jeunes travailleurs et travailleuses.

Le travail que mène la JOCI avec les travailleuses domestiques, souvent victimes de violence, avec les mères adolescentes, notamment en Namibie (voir l’article de James Denteh sur les grossesses précoces et la situation des mères adolescentes en Afrique), et avec les femmes en général, vise à une plus grande égalité entre les genres. La JOCI estime que l’éducation est un aspect important pour éradiquer la violence : l’éducation des femmes pour qu’elles puissent faire valoir leurs droits, l’éducation des hommes pour qu’ils respectent la dignité des femmes.

Beaucoup reste à faire sur ce plan, mais les mouvements nationaux de la JOCI s’efforcent au quotidien de promouvoir l’égalité pour les femmes et de lutter contre les discriminations, y compris au sein de notre propre organisation.